Les Jardins Extraordinaires
Mon album Les Jardins Extraordinaires s'inscrit dans le superbe et très inspirant projet de Céline Carbonel et Françoise Melzani du Jardin du Mixed Media...
En voici mon interprétation avec l'inspiration du moment et aussi avec ce que j'ai besoin de communiquer...
Bonne balade... Amusez-vous à vous perdre !
Le carnet contenant le projet, devant et derrière. Je n'ai pas mis de grillage mais du filet de Babybel !! J'ai tamponné des roses sur un papier de soie que j'ai encollé puis une fois le papier sec, je l'ai coloré avec de l'aquarelle. Un peu de poudre à embosser Sparkle (paillettes argent à reflets multicolores), de la toile de jute et voilà pour le "contenant" !
Pour commencer, une 1ère page, introduisant le sujet et destinée à se positionner dans la fenêtre : La Belle Jardinière de Raphaël recolorisée (collage sur carton et agrafage à la mano avec fil argenté sur transparent). Et un petit texte maison : "Une promenade au jardin nous invite à découvrir nos paysages intérieurs. Ouvrons simplement le portail et déambulons sans but. Pour peu que nous nous y attardions l'inattendu est au tournant. Il n'y pousse pas toujours ce que nous semons. Parfois une belle fleur y croît (avec ou sans circonflexe pour le jeu de mot)."
Le recto de mon jardin secret : un paysage peint continuant un portail (il s'agit d'un carnet de timbres de collection "Journées du timbre" que j'avais gardé depuis 2004 (Série Jardins de France, Salon du timbre, par C. Broutin). C'était le bon moment de l'utiliser !!
L'idée de ce jardin était d'entrer dans un labyrinthe pour s'y perdre et s'y retrouver, cela symbolise bien mon parcours !!
Au recto, le jardin potager avec son pop up et le verger au verso avec un petit clin d'oeil à Kandinsky.
Une pomme façon Magritte (aquarelle sur carton collé sur un transparent encré aux encres à alcool et perforé de gros trous... pour comprendre la raison des trous-trous il faudra attendre le jardin de l'eau...)
Et au verso un jardin de l'Eden (fallait pas croquer la pomme !!). Cela m'évoque le vert Paradis des amours enfantines de Baudelaire dans "Moesta et errabunda".
Le recto du jardin d'eau comporte de petites bulles remplies de billes d'argent.
Le verso comporte un extrait de la "Truite".
Le jardin des émotions est présenté par une Madame de Maintenon intimidée qui se cache derrière un éventail et un extrait de Ronsard fort connu... A l'époque cet instrument de la beauté féminine révélait les émotions des femmes et leur disponibilité éventuelle pour une danse... ou une aventure...
La réalisation du jardin sauvage m'a posé quelques difficultés. Ne disposant pas de masque, j'ai tenté la fabrication maison d'un mask "pissenlit"... Pas forcément une réussite... Alors quelques tamponnages et un zèbre sont venus agrémentés les bandes de peinture... J'imagine que cet animal pourrait venir tondre un jardin abandonné et livré aux pissenlits !
Cet espace est sauvage, à double titre : à la fois par la nature des animaux qui le parcourt et par l'invasion des des herbes folles.
Le jardin de mémoires évoque l'arbre généalogique.
Tout naturellement, mes souvenirs sont abrités dans la forêt.
Y vivent Diane chasseresse, toute de pierre vêtue et les muses de Paul Delvaux, créatures étranges de sève et de chair. Une biche et un oiseau observent de loin et écoutent les mouvements et murmures des arbres.
Le jardin des libertés et de l'imaginaire propose une nuit propice à l'éveil des sens...